La photo qui m’a le plus marqué est celle que j’ai prise de Michael Jordan à Paris. Il est l’une des icônes du monde du sport que j’admire le plus et le fait de pouvoir l’avoir devant mon objectif pendant quelques secondes, c’est quelque chose qui m’a marqué.
Quelles sont les raisons qui vous ont poussé vers ce métier ?
Le besoin d’exprimer mes sentiments par des images. J’ai toujours été très intéressé par le monde de l’audiovisuel et depuis mon enfance, je voulais représenter ce qui m’importait. Des années plus tard et en explorant différentes disciplines, c’est devenu ma profession jusqu’à aujourd’hui.
Saurais-tu dire quel est ton « style » photographique ?
La photographie qui représente le plus est la photographie urbaine.
A quel point ce métier a-t-il changé ta vie ?
Elle m’a appris à valoriser chaque moment de ma vie. J’ai eu la chance de voyager dans différentes villes et de les photographier. Ces expériences ont été différentes d’autres séjours à cause de la photographie.
Deux des voyages qui m’ont le plus marqué ont été celui à New York et en Indonésie.
Dans le premier, pouvoir survoler la ville et la représenter depuis un hélicoptère a été l’une des meilleures expériences que j’ai jamais vécues.
Et la seconde, sur le plan culturel, a été impressionnante. Apprendre à connaître leur culture, leur peuple ou se perdre dans la jungle sont des expériences que je n’oublierai jamais.
Quelle formation conseilleriez-vous à un jeune désireux de se former à la photo ?
La formation que je dirais, aussi cliché que cela puisse paraître, serait de sortir dans la rue et commencer à prendre des photos, d’apprendre en pratiquant et d’apprendre de ses erreurs.
Quelle compétence doit-on, selon votre expérience, impérativement acquérir ?
Chaque personne et chaque carrière est différente, mais la capacité d’écouter et d’apprendre de son environnement est la chose la plus importante. Ce sont des choses qui passent inaperçues mais ce sont elles qui font la différence.
Le saviez-vous ?
Ces dernières semaines, Juanma Jmse a eu pour projet de publier plusieurs photos chaque jour pendant le confinement à Madrid. Pour lui, ce projet « traite de la situation actuelle ; la ville en tant qu’être vivant, la population qui l’habite, et notre désir de revenir à une « vie normale » – le message est presque une lettre d’amour à sa ville, destinée à être quelque chose d’optimiste mêlé de nostalgie. »
Les héros ne portent pas de capes.
Nous vous voyons, nous vous admirons.